Franklin Pierce (1804-1869) – 65 ans
14ième président USA de 1853-1857
Population : 1860 : 31,443,321 Nombre d’États : 31
Franklin Pierce naît en 1804 au New Hampshire. Il étudie le droit et est admis au barreau en 1827. Sa voix grave, son charme personnel, sa mémoire des noms et des visages plaît. Il est élu en 1833 et réélu en 1837 à la chambre des représentants, puis au Sénat où, à 32 ans, il devient le plus jeune Sénateur élu de l’Histoire des États-Unis. Il est nommé à la cour du New-Hampshire en 1845. Il combat comme brigadier-général lors de la guerre américano-mexicaine de 1846-48, ce qui accroit considérablement sa popularité.
Il avait soutenu Andrew Jackson, président de 1829 à 1837, et gravi les échelons du parti Démocrate dont il devient candidat pour l’élection présidentielle de 1852 après 35 tours de scrutin. Rappelons que la règle des 2/3 pour être choisi rend ce processus interminable et oblige de difficiles compromis, d’autant que les positions sur la question de l’esclavage continuent à diviser le pays.
Bien qu’issu d’un État du Nord, il mène une campagne aux intérêts esclavagistes, même s’il avait déjà écrit « Je considère l’esclavage comme un fléau et je souhaite sincèrement qu’il n’ait jamais existé sur cette terre ». Il avait pourtant paradoxalement écrit en 1835 : « une chose doit être parfaitement évidente pour tout homme intelligent. Ce mouvement abolitionniste doit être écrasé ou ce sera la fin de l’Union. »
Le résultat électoral de 1852 lui donne une grande victoire : 254 Grand Électeurs à Pierce contre 42 à Scott. Il obtient 50.9% au suffrage populaire, contre 44,1% pour Scott et 4,9% pour Hale. De plus, les démocrates sont majoritaires dans les 2 chambres. Il vit également une situation inédite lorsque son Vice-Président meurt au début de 1853 et qu’il ne le remplace tout simplement pas.
Il commet cependant l’erreur de défendre l’acte Kansas-Nebraska adopté par le congrès de mai 1854 qui stipule que la décision d’accepter l’esclavage ou non revient aux habitants des nouveaux États. Et il fait appliquer le « fugitive act ». Bien que réputé travailleur et honnête, sa popularité au Nord s’effondre dès lors. Son parti l’abandonne. Il ne peut obtenir une nouvelle nomination comme candidat.
Sa vie familiale est parcouru par d’importantes tragédies. Ses trois enfants meurent jeunes. Son épouse est de santé fragile et souffre de dépression. Il consomme beaucoup d’alcool. Il meurt en 1869, à l’âge de 65 ans.
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